Une moniale de Sion à la porte.

Pippa se presse sur le sentier menant au camp de la guilde de l'Appel de l'aventure. Elle se presse parce que déja elle a froid (une simple robe de coton c'est pas terrible en hivers) mais ça elle est habituée. Elle se presse surtout car sa curiosité la pousse bien plus que le vent glacé. Sa récente rencontre avec Arnalshab lui a mis l'eau à la bouche. "les locaux de L'appel de l'aventure sont creusés dans une montagne..." lui avait-il déclaré. Elle voulait voir ça de ses propres yeux!

Arnalshab effectuait une de ses patrouilles quotidiennes, un mouvement sur le chemin attira son regard. Il n'en revint pas en reconnaissant la demoiselle Pippa.

Il atterit à coté d'elle.

Mademoiselle Pippa ?!?! Quel bon vent vous amène ?

Remarquant les frissons qui parcouraient la jeune femme.

Puis-je vous proposer mon manteau ? Il est très approprié lors de grand froid et de plus est très léger...

Je vais vous mener dans nos locaux si vous le désirez, pour ne plus avoir froid...

Arnalshab avait déjà enlevé son manteau et le tendait à Pippa, en attente de sa réponse...

"Bonjour messire Arnalshab, je suis fort aise de vous rencontrer, et j'accéptes avec plaisir votre manteau."

* Se blotie dans le doux manteau de plumes tendu par le guerrier et se saisie de son bras. *

"Et bien si vous me conduisiez maintenant jusqu'à votre montagne que j'ai grand hâte de découvrir."

Mademoiselle, accepteriez-vous de vous envolez dans mes bras ?
Sans aucunes arrières pensées... je me déplace seulement comme ceci et la guilde est à une certaine distance...

Arnalshab semblait avoir un peu rosit...

A la demande de l'ange, Pippa vira carrément au rouge écarlate. Elle ne put que hocher vivement la tête pour toute réponse.
C'est alors qu'elle sentie les puissant bras d'Arnalshab la saisir et ses pieds quittèrent le sol.
Au début, juste une sensation de vertige, un fourmillement au creux du ventre. Puis, la terre s'éloignant et le vent sifflant aux oreilles, une gigantesque montée d'adrénaline s'empara de son coeur.

"YOUHOUUUUUU"

Jamais elle n'avait connu sensation si enivrante, la peur se mêlant à l'excitation et au plaisir.

Ceci fut l'un des moments les plus agréables de toute la longue vie d'Arnalshab... La jeune femme était plus legère qu'une plume et semblait aprécier le vol.
Arnalshab eût presque un pincement au coeur en voyant déjà les locaux se dessiner, ils étaient trop proches à son goût...

Après avoir atterit, Arnalshab fit visiter l'endroit.

Comme vous l'avez vu, mademoiselle, l'acceuil est au rez-de-chaussée, la taverne, l'échoppe et le quartier de l'ambassade sont au premier étage. Quand au deuxième étage, il est dédié à nos membres...
il y a, entre autre, une salle d'arme, une bibliothéque et la salle du conseil.
Les membres sont aussi logés à cet étage...

Voilà... Euh... Arnalshab était encore un peu rouge et hésitant.
Peut-être désirez-vous vous raffraîchir un peu ? Si vous voulez, je vous rejoind à la taverne, le temps pour moi d'oter mon armure et je serai à vos cotés...
Si vous le voulez bien entendu...

Quelque peu échevelée, Pippa reprenait son souffle comme ses pieds retrouvaient le plancher des vaches. Ou plutôt le rocher des dahus pensa t'elle en admirant la citée perchée où elle se trouvait.

"Messire Arnalshad, j'accepte volontiers votre invitation à prendre quelque boisson. Je dois dire que ce trajet en votre compagnie fut pour moi une expérience unique. Une ivresse telle que je n'en ai pu éprouver qu'en prière, lorsque mon âme approchait au plus prés du divin."

* Après une brève hésitation :

" Si vous encombrer de la sorte d'une simple mortelle ne vous procure pas trop de gène, il me plairait qu'à l'occasion nous puissions explorer ensemble quelques contrées lointaines."

Arnalshab redevint quelque peu rouge.

Les mortels ne sont pas encombrants et sont l'avenir des contrées.
Les autres espèces comme la mienne approchent de leur crépuscule, dame Pippa...

Je serai heureux de voyager en votre compagnie...

Je cours me changer et je reviens...

Arnalshab s'inclina et partit vite se changer, pour ne pas faire attendre trop longtemps la jeune femme...

Pippa retins l'ange pas le bras comme il tournait les talons.

" Et bien mon ami, je vois que les siècles passés n'ont pas su éteindre votre fougue. Ce n'est pas qu'il me déplairait de renouveler à l'instant cette expérience avec vous, mais les impératifs de la guerre sont là. Je ne peux ainsi abandonner les miens dans la souffrance. Je me prenais simplement à rêver qu'un jour toutes ces horreurs cessent enfin et que nous puissions voyager un peu de concert.
Mais pour l'heure, il me tarde de rencontrer le reste de votre clan."

Arnalshab était un peu embarassé.

Bien entendu, dame Pippa. Je cours me changer pour seulement prendre des vetements plus appropriés que mon armure en ses lieux...